La Chupa Chups attire comme un aimant n’importe quel enfant qui entre dans une boulangerie. Tel le chien de Pavlov, il se met à saliver avant même d’arriver à la caisse. A peine sorti, brulant d’impatience, tremblant d’excitation, il tire sur la collerette pour dévoiler l’objet de sa convoitise… Mais la fine pellicule de plastique résiste. Comment un emballage aussi minimaliste peut-il résister à la gourmandise d’un enfant ? La faute à une soudure du film sur lui-même trop bien faite. L’industriel se défend de vouloir protéger au mieux le produit jusqu’aux petites mains de son consommateur.

Remarquez que le Père Noël prend également un malin plaisir à emprisonner le jouet tant attendu dans son emballage avec des colliers de serrage en plastique inviolable. A tel point que le jour J, les parents avertis se munissent de ciseaux et évitent ainsi le recours en catastrophe au couteau de cuisine.

Tout industriel comprend les contraintes de logistique, de vol en boutique et autres cahiers des charges. Mais par pitié, remettez l’expérience utilisateur au centre des priorités !

 

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